Heures tragiques de la Vendée

Tôt ou tard, et il le savait, le résistant actif était arrêté, emprisonné et torturé par les services de sûreté nazis, la gestapo ou par les policiers français à leur solde.
Après un temps plus ou moins long -quelques semaines ou plusieurs mois-, les détenus étaient transférés dans un camp d’internement en France.

Royallieu, près de Compiègne, était l’un de ces camps pour les adversaires politiques du IIIème Reich. Ce camp constituait une sorte de réserve d’otages, destinés à être fusillés ou déportés.

On estime à 54 000, le nombre des résistants et opposants politiques qui ont transité à Royallieu de 1941 à 1944.

Les internés raciaux, notamment les juifs, étaient le plus souvent envoyés à Drancy.

En entrant dans ces camps, les détenus éprouvaient parfois un sentiment de soulagement d’avoir échappé à la mort.

Ils ignoraient qu’ils venaient de franchir l’étape ultime vers l’univers concentrationnaire.

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