Année 1940 : L’armistice. Les pleins pouvoirs au maréchal Pétain

17 juin 1940 : le maréchal Pétain, nouveau président du Conseil, demande à Hitler l’armistice au nom de la France. Celui-ci est signé le 22 juin 1940. Un autre choix était possible : l’exil du gouvernement dans l’empire colonial français.

La Convention d’armistice impose des conditions très dures à la France.

  • Aspect territorial : la zone nord et atlantique est occupée par les Allemands, la zone sud est libre. L’empire colonial reste sous l’autorité du gouvernement français.
  • Aspect humain : les prisonniers de guerre français (près de deux millions) restent en captivité.
  • Aspect financier : les frais d’occupation sont colossaux.
  • Aspect militaire : l’armée est autorisée en zone libre, mais réduite à sa portion congrue (armée d’armistice). L’armement doit être livré à l’Allemagne, l’aviation et la flotte sont laissées au gouvernement français.

Une clause stipule que les Français qui combattront avec un autre pays contre l’Allemagne seront traités en « francs-tireurs », autrement dit fusillés sur le champ.

Signature de l’armistice le 22 juin 1940, à Rethondes

Signature de l’armistice le 22 juin 1940, à Rethondes.

Achille Daroux

Achille Daroux

Achille Daroux (1866-1953) conseiller municipal de Maillezais, conseiller général du canton jusqu’en 1940, député radical-socialiste de Fontenay-le-Comte, est le seul parlementaire vendéen à avoir, malgré les pressions, refusé de voter les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.

468 parlementaires étaient présents, seuls 80 ont voté contre.

Le 10 juillet 1940, le maréchal Pétain obtient les pleins pouvoirs du parlement réuni à Vichy, ville choisie comme la capitale de l’État français.

Philippe Pétain sur une photo de propagande

L’entrevue de Montoire entre Pétain et Hitler institue la collaboration d’État entre la France et l’Allemagne.

La poignée de main entre Philippe Pétain et Adolphe Hitler avec Paul-Otto Schmidt interprète et à droite, Joachim von Ribbentrop ministre allemand des affaires étrangères

La poignée de main entre Philippe Pétain et Adolphe Hitler avec Paul-Otto Schmidt interprète et à droite, Joachim von Ribbentrop ministre allemand des affaires étrangères.

Sur les marches de l’Hôtel du Parc à Vichy, au premier rang, de gauche à droite, Philippe Pétain, François Darlan et Pierre Laval

Sur les marches de l’Hôtel du Parc à Vichy, au premier rang, de gauche à droite, Philippe Pétain, François Darlan et Pierre Laval.

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