A l’opposé des réseaux, répondant à des besoins essentiellement militaires et qui ont été créés, pour la plupart, par des agents venus de Londres, les mouvements sont d’origine et d’inspiration politique, ou philosophique, à l’image des opinions, ou convictions, de leurs créateurs. Leur formation a souvent été spontanée. Outre les sentiments de civisme et de patriotisme qui les animent, leurs motivations sont de préparer l’avenir.

Cette particularité est apparue à la Libération dans chaque département au point de s’amplifier en affrontements, plus ou moins intenses, entre diverses sensibilités politiques, obligeant le général de Gaulle à quelques mises au point.

Le combat de la Résistance n’a donc pas été seulement militaire, il a été aussi politique.

Toutefois, sur le terrain, le résistant de base était très éloigné de ces spéculations politiques, il n’avait d’autre préoccupation immédiate que celle de participer à la lutte pour la libération et la victoire.

(Source : Discours du cinquantenaire de la libération des camps – La Roche-sur-Yon)