Olonne-sur-Mer 1922 – 2017 La Roche-sur-Yon
Déporté à Dachau
Second d’une famille de huit enfants, il est requis par le service du Travail Obligatoire en juin 1943, ainsi que son frère Georges. Les deux frères, dont le père, Numa Soubeyran, est fortement engagé dans la Résistance (il appartient en effet au mouvement libé-Nord, est membre de L’OCM et commandant FFI) obtempèrent pour éviter tout souci à leur famille.
Employé dans les chemins de fer allemands à la gare de triage de Munich, Louis Soubeyran monte un réseau de résistants pour faire dérailler des trains, organiser des collectes pour les camps et empêcher notamment la conférence d’un SS. Dénoncé à la Gestapo, il est inculpé d’atteinte à la sûreté de l’État allemand et à l’économie du Reich, de sabotage et de diffusion de nouvelles diffusées par la radio étrangère.
Emprisonné à Munich le 14 septembre 1944, il est déporté à Dachau en octobre, jusqu’à la libération du camp, le 29 avril 1945. Il sera le seul de la famille à revenir de déportation. Secrétaire en chef à la préfecture de Vendée jusqu’en 1981, il oeuvra toute sa vie pour l’Association des Fils de Tués.
