Augustine Soubeyran
Numa Soubeyran

Augustine Soubeyran

Les Sables d’Olonne 1900 – 1983 Le Château d’Olonne

Numa Soubeyran

Paris 1893 – 1945 Halberstaad (Allemagne)

Résistant Déporté

Alors qu’il effectue son service militaire, Numa Soubeyran est maintenu sous les drapeaux en vertu du décret de mobilisation générale du 1er août 1914. Début novembre 1918, il est évacué du front en raison d’une intoxication par les gaz et d’une plaie pénétrante à la jambe droite. Durant l’entre-deux-guerres, il rejoint l’Association nationale des Blessés du poumon et des chirurgicaux et adhère au parti socialiste (SFIO) ainsi qu’à la CGT.

Ulcéré par l’armistice du 22 juin 1940, Numa Soubeyran, économe à l’hôpital de La Roche-sur-Yon, rejoint un groupe de patriotes fondé par Jean-Louis Valentin, un réfugié des Ardennes. Le groupe vendéen se raccroche à l’Armée des Volontaires, un mouvement de Résistance né à Paris, puis à Libération-Nord. Numa Soubeyran participe à l’organisation de deux parachutages d’armes à l’été 1943.

Après l’arrestation de Raymond Deflin, le 12 août 1943, il est nommé responsable militaire départemental de Libération-Nord, puis chef de l’Armée secrète en Vendée. Le 2 février 1944, il tombe dans une souricière à Angers, au domicile du colonel Fournaise auprès duquel il était venu prendre ses ordres.

Sa femme Augustine Soubeyran continue la lutte. Elle ne reverra pas son mari, mort quelques jours après la libération du camp de concentration où il avait été dirigé, ni son fils Georges disparu en Allemagne. Seul son fils Louis lui reviendra de Dachau.

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