« Il est devenu urgent que les responsables de toutes les associations de Vendée se rassemblent au sein d’un comité chargé, chacun dans les domaines qui les concernent de rassembler témoignages, documents et matériels, destinés à constituer un musée de la Résistance et de la Déportation.
Je me permets d’insister, parce que nous devons fidélité et reconnaissance à nos camarades, morts sur les champs de bataille et sous les tortures. Nous le devons, également, à leurs familles.
J’insiste, enfin, parce que, à l’exemple de beaucoup d’autres départements, cela me paraît être l’unique moyen de préserver notre héritage moral, en luttant contre l’oubli, et en laissant à notre jeunesse des éléments permanents d’informations complémentaires à leurs livres d’histoire. Cela doit les aides à devenir des citoyens libres, responsables et solidaires.
Nos morts ne doivent pas créer le silence, contre lequel nul ne peut rien. »
(Extrait : Discours du cinquantenaire de la libération des camps – La Roche-sur-Yon)