En 1940, une majorité de la population française adopte une certaine forme d’attentisme. Elle accorde sa confiance au Maréchal Pétain et au gouvernement Laval.
Entre deux pôles opposés -celui de l’accommodement qui admet plus ou moins consciemment la collaboration avec les nazis, et celui du refus qui évolue progressivement vers la résistance- se situe un monde flou.
A partir des années 43/44, une majorité se dégage, petit à petit, pour soutenir la cause alliée.
Mais c’est in extremis, au moment du débarquement en juin 44 que, avec la certitude de la défaite allemande, beaucoup de Français « choisissent » la résistance…
(Source : Exposition « de la résistance à la déportation » – 2011)