Année 1940 : Les prisonniers de guerre
Au cours de la progression des armées allemandes, de nombreux soldats des pays envahis sont capturés : 435 000 Polonais, 225 000 Belges, 200 000 Britanniques et 2 400 Néerlandais.
1 800 000 soldats français sont faits prisonniers. Après leur internement en France, ils sont transférés en Allemagne dans des oflags (officiers) et stalags (simples soldats). Ceux issus des colonies (Afrique du nord et Afrique sub-saharienne) restent sur le sol métropolitain dans des frontstalags parce qu’indésirables sur le territoire du Reich. Ainsi, des soldats nord-africains sont emprisonnés dans la caserne de Luçon.
La résistance des prisonniers de guerre employés en Allemagne commence : sabotages, ralentissement de la production, évasions.
Désespoir d’un soldat français vaincu
(Exposition Gaston Marceteau)
Colonne de soldats français capturés, encadrés par des soldats allemands
(Exposition de Gaston Marceteau « De la Résistance à la Déportation »)
Trois prisonniers ou L’intellectuel (Cahy) extrait de Compagnons de silence.
Aquarelle. Collection particulière.
On reconnaît à gauche le prêtre Christian Legrain.
Henry Simon, de Saint-Hilaire-de-Riez, est fait prisonnier et transféré au stalag 1B de Prusse orientale à Hohenstein, à la frontière lituanienne. Par son oeuvre picturale, il a laissé un témoignage saisissant de sa captivité.
Jacques Tardi raconte en bandes dessinées les années vécues par son père au stalag 2B, à Hammerstein, en Poméranie.