Réponses de la Croix-Rouge à la demande d’une sœur sans nouvelles de son frère depuis son départ du camp de Compiègne pour Buchenwald :
Février 44 : « Nous ne pensons pas qu’il soit possible que vous veniez à nos bureaux, car nous sommes incompétents pour rechercher les internés civils détenus par les autorités Allemandes et nous ne pouvons pas retrouver votre frère. »
Mars 44 : « Nous ne pouvons pas avoir des nouvelles des internés des camps d’Allemagne nous n’y avons pas de correspondant et toute enquête nous est interdite, mais nous savons cependant qu’ils travaillent selon leurs aptitudes, en forêt, en usine, ou dans des bureaux et vivent dans de bonnes conditions d’hygiène.
Veuillez agréer, Madame, l’expression de nos sentiments distingués
Signé : Mme OCTOBRE p/La Direction BAROIT »
Dans le même temps, plusieurs versements d’un montant unitaire de 180 francs de l’époque ainsi qu’une cotisation de 100 francs sont versés par la famille.