Luçon 1918 – 1992 Rueil-Malmaison
Résistant
Les premiers contacts dans la Résistance de Michel Caillaud sont parisiens. Fils d’industriel yonnais, il est alors élève à l’École centrale des arts et manufactures, une prestigieuse école d’ingénieurs.
Début 1942, il participe à la rédaction et au tirage d’un journal clandestin ronéotypé. Il est de retour en Vendée pour l’été. En octobre, de nouveau à Paris, il transporte des armes de poing en métro ou en bus pour des résistants opérant de nuit des sabotages dans les usines de la région parisienne. Repéré par les Allemands lors d’un convoyage de journaux clandestins entre Paris et Orléans, il regagne la Vendée en octobre 1943.
Il adhère au Front national, pour lequel travaillent déjà sa tante Irma Hamonnet et son mari. En janvier 1944, il en dirige la branche armée, les Francs-Tireurs et Partisans français (FTPF). Il est nommé commandant au sein de l’état-major FFI-FTPF et prend part aux combats de guérillas lors de la retraite allemande.
A partir de février 1945, il dirige le 3e bataillon du 93e RI, le régiment vendéen qui se bat sur le front de La Rochelle.