La famille Akriche, dont le père est décédé, est une famille juive de Constantinople, en Turquie. Dans ce pays, les Juifs sont persécutés.
David, né en 1893, l’aîné de la famille, décide de quitter la Turquie pour la France. Ses six frères et soeurs le rejoignent bientôt avec leur mère, d’abord à Paris, où les plus jeunes font des études et obtiennent la nationalité française, puis en Vendée. Ils s’établissent à Fontenay-le-Comte, à La Roche-sur- Yon, et aux Sables d’Olonne où ils sont parfaitement intégrés.
Pendant l’occupation, les lois antijuives sont promulguées. Les Juifs doivent porter l’étoile jaune. Ils ne peuvent faire leurs achats qu’entre 15 et 16 heures.
Aux Sables d’Olonne, en 1942, Esther, femme de Michel Akriche, sort acheter du lait pour sa petite fille et, dénoncée, elle est arrêtée. Sa belle-sœur, Zelda Akriche, va au commissariat pour lui porter des vêtements. Elle subit le même sort. Toutes deux sont déportées et exterminées à Auschwitz. Perla Akriche est mariée à Léon Gattegno non naturalisé : tous deux sont déportés en 1942. À La Roche-sur- Yon, en 1944, c’est Moïse Akriche et son fils Claude qui sont déportés. Seul, Moïse revient. David, Léon et Michel, les trois autres frères Akriche, se cachent jusqu’à la fin de la guerre avec leurs enfants.