Jacques Bréger

Jacques Bréger (à gauche) et Jean Cauet du maquis de Palluau.

La Roche-sur-Yon 1923 – 2009 La Roche-sur-Yon

Résistant

Dès 1940, avec la complicité de Jacqueline Dervieux, Jacques Bréger entreprend une longue série d’arrachages ou de falsifications d’affiches allemandes. Les jeunes gens agissent dans le centre de La Roche-sur- Yon, après le couvre-feu.

En mars 1942, Jacques est employé au Ravitaillement général, et il rend de très grands services à Maxime Dervieux, un des chefs de la Résistance en Vendée. Il assure des liaisons et recherche des « planques » pour les réfractaires du STO, leur fournissant fausses cartes d’identité et cartes d’alimentation.

Après le débarquement de Normandie, il participe au sabotage des routes, recrute des camarades de combat pour le maquis, puis s’engage au maquis de Palluau.
Il est gravement commotionné par une balle explosive qui a fait éclater son casque sur le front de Pornic. En 1968, il fonde l’Amicale du 93e RI, le régiment vendéen issu de la Résistance qui s’illustra lors des combats sur les poches de l’Atlantique.