La Bruffière 1887 – 1943 Wolfenbütell
Prêtre – Résistant – Déporté
Né le 12 novembre 1887 à La Bruffière dans le bocage vendéen, Georges Duret révèle vite de grandes aptitudes intellectuelles. Alors que son instituteur laïc veut en faire un maître d’école publique, il choisit la voie du sacerdoce. Incardiné dans le diocèse de Poitiers, il enseignera les lettres puis la philosophie au collège Saint-Stanislas. Titulaire d’une licence obtenue à l’UCO d’Angers, il devient un enseignant réputé, donne des conférences, publie des livres de poésie et des articles de philosophie ainsi que des Cahiers pour les professeurs catholiques de France.
Au nom de sa culture humaniste et de ses convictions chrétiennes, il décide très tôt de lutter contre la barbarie nazie. Membre du réseau Renard, celui qui était devenu chanoine y jouera le rôle de maître à penser. Arrêté par la Gestapo en septembre 1942, emprisonné à Pierre-Levée, il est ensuite transféré à Fresnes puis dans le camp de Hinzert où il contracte la pneumonie. C’est dans la prison de Wolfenbüttel que Georges Duret est mort, dépouillé de tout, le 30 mai 1943.
Il repose au cimetière de Chilvert à Poitiers où une rue porte son nom. En 1995, une demande a été déposée en vue de sa béatification.