La Flotte-en-Ré 1898 – 1990 La Flotte-en-Ré
Résistant
Maxime Dervieux tente vainement de rejoindre l’Angleterre en juin 1940. En Vendée, il est contacté par E. Seigneuret, son premier chef dans la Résistance. E. Seigneuret arrêté, il prend la tête du groupe et continue les missions de renseignements. En 1942, il est responsable départemental pour Résistance, mouvement structuré autour du journal éponyme. Son garage à La Roche-sur-Yon sert de dépôt à la presse clandestine, des armes y sont cachées. Au printemps 1943, il est recruté par Jean Beloeil pour le réseau Eleuthère. Membre fondateur du Comité Départemental de Libération, clandestin, puis officiel, il devient responsable du Mouvement de Libération nationale, puis commandant FFI. Il crée les maquis de Palluau et de Fougeré (PC des FFI).
Son épouse Mathilde, infirmière à la Croix-Rouge, et ses trois filles, Hélène, Jacqueline (qui travaille à la Préfecture) et Colette, participent à la lutte secrète. Maxime Dervieux s’occupe de trouver une filière d’évasion à plusieurs aviateurs alliés. Il est l’un des douze otages qui devaient être fusillés après l’exécution du milicien De Gouyon en juillet 1944.
