Année 1940 : L’invasion allemande et la « bataille de France »
Mai 1940 : l’invasion allemande des Pays-Bas, de la Belgique, puis de la France, marque la fin de la « drôle de guerre ».
S’ensuit l’âpre « bataille de France », perdue malgré une défense héroïque, et au terme de laquelle on dénombre entre 53 000 et 80 000 morts.
En Vendée, on recense environ 2 000 tués.
Fort de Pierre-Levée à l’Ile d’Yeu
Dès le 30 avril, un décret prévoit d’interner tous ceux qui sont considérés comme des dangers pour la défense nationale, de nombreuses arrestations sont opérées. Elles touchent les militants communistes, suite à la signature du pacte germano-soviétique mais aussi des responsables politiques, des syndicalistes et des élus qui sont destitués de leurs fonctions et internés en Vendée.
La Cour de cassation a rejeté en bloc le pourvoi en cassation de 28 députés communistes. Les condamnations prononcées par le Tribunal militaire de Versailles sont confirmées.
Une des conséquences de ces décisions de justice est l’envoi des condamnés dans les forts de l’Ile d’Yeu et de Noirmoutier. Une dépêche de La Roche-sur-Yon nous apprend, en effet, que 125 députés, conseillers généraux et maires communistes ont été embarqués à Fromentine, sur l’Insula-Oya à destination de l’Ile d’Yeu pour être internés dans le fort de Pierre-Levée.
14 juin 1940 : Les avant-gardes allemandes entrent dans Paris.
Le 17 juin 1940, en face de Noirmoutier, le Lancastria, paquebot britannique réquisitionné pour le transport de troupes, est coulé par l’aviation allemande. Le naufrage fait plus de 5 000 victimes.
On peut dénombrer des centaines d’inhumations dans plusieurs localités du littoral vendéen.
Churchill, ne voulant pas saper le moral de son peuple, garde ce lourd secret.
Le Lancastria, transport de troupes britannique bombardé par la Luftwaffe, coule en 24 minutes au large de Saint-Nazaire.
La « bataille de France »