Auguste Péchereau ne cachait guère ses opinions gaullistes et antiallemandes.
Il était le patron du Café de la Paix à La Roche-sur-Yon, qui, très vite devint le quartier général des opposants au régime nazi. Il est mis en contact, par l’intermédiaire de son fils André, avec Louis Renard, le fondateur du réseau qui porte son nom.
C’est à cette occasion que Louis Renard apprend à mieux connaître et apprécier Gaston Marceteau, Marcel Penchaud et Louis Valentin, alias colonel Louva, futur directeur militaire adjoint de Libé-Nord. Ceux-ci, heureux d’avoir une ‘boîte aux lettres’ dans un café sûr et bien fréquenté, lui emmènent des agents de la France Libre qui communiquent ses coordonnées à Londres, avec tous les risques que cela pouvait comporter.
Le 12 août 1943, Auguste est arrêté, transféré à Poitiers, puis à Compiègne, Buchenwald, Mathausen, Jawischowitz pour être ramené à Buchenwald en 1945. Il part dans un convoi pour une destination inconnue un jour avant la libération du camp.
Le 29 avril 1944, le café de la Paix, réquisitionné par la Kommandantur, devient le siège de la milice française.