Arrêté le 3 septembre 1943, ce n’est que le 15 novembre que nous avons pu voir notre fils, mon mari et moi, quelques minutes. Moment tragique où nous devons refouler nos angoisses, et ne lui prodiguer que des paroles d’encouragement.
On est braves, on ne pleure pas devant les Boches.
(Extrait du journal personnel de la mère d’un résistant, détenu à Poitiers, puis déporté à Buchenwald)